Section 1914-1918 – 27 juin 2021 – Compte-rendu de la visioconférence

Nous avons organisé la quatrième réunion de la section 1914-1918 de nouveau en visioconférence. Nous avons utilisé pour la première fois l’abonnement Zoom souscrit par l’Union Marcophile et tout s’est très bien passé. Nous remercions le bureau d’avoir décidé de cette acquisition et le président Laurent Albaret d’avoir réussi à concrétiser l’achat juste à temps.

Nous étions seize participants, quatre s’étaient excusés. Nous avons accueilli un nouveau membre qui avait vu l’annonce parue dans les Feuilles Marcophiles. Bien que reçue dans la semaine précédant la réunion, cette annonce à donc révélé son utilité.

La réunion a commencé vers 10h30. Elle a été enregistrée et, avec l’accord des participants, elle est visible sur le site de l’Union Marcophil à la page de section 1914-1918 (durée totale 1h40). Nous espérons pouvoir disposer bientôt d’informations plus complètes quant à l’application de la RGPD.

Avant les exposés, nous avons présenté une pièce que nous avait communiquée un membre qui ne pouvait pas assister (début à 1.30 mn). Quelques commentaires ont été faits mais un échange avec le propriétaire nous aurait sûrement permis d’aller plus loin.

Quatre exposés figuraient à l’ordre du jour :

  • Jean Daniel Ayache, « Une carte de franchise militaire pour le Japon », début à 7 minutes
    • Description d’une carte de décembre 1915 d’un soldat français  à son frère résidant à Yokohama au Japon. Cette carte a bénéficié d’un affranchissement gratuit pour l’étranger matérialisé par l’oblitération d’un timbre Semeuse à 10 c. Pour être acheminée via la Sibérie, comme demandé, elle a dû contourner l’Allemagne et mis 38 jours pour atteindre tout d’abord Petrograd. De là, elle a emprunté le transsibérien jusqu’à Harbin puis a traversé la Mandchourie et la Corée d’où elle pris le bateau jusqu’au Japon. Elle y est arrivée le 8 février 1916, après un voyage de 58 jours, le plus long trajet connu à ce jour par le transsibérien.
  • Jérôme Bourguignat, « Un lettre pour un Autrichien capturé au Togo », début à 30 minutes
  • Bernard Jusserand, « 184, un secteur postal à surprises », début à 42 minutes
    • Les secteurs postaux ont été introduits pour le courrier militaire en décembre 1914 et ont permis de résoudre rapidement la crise aigüe du courrier des premiers mois de la guerre. Dans la plupart des cas, chaque secteur postal est affecté à une « grande unité ». Le cas le plus simple est la division d’infanterie. Certains secteurs postaux sont restés ainsi attachés à la même division pendant toute la guerre. Ayant été « grattés » pour des raisons de secret en 1917, il est souvent plus difficile de suivre leur parcours dans la dernière année des combats. Beaucoup ont été dissous au début de 1919 avec la démobilisation. Certains autres ont connu un parcours plus « chahuté ». C’est le cas du secteur 184 que l’on trouve d’abord sur le front français puis traversant la Belgique et finalement stationné dans la zone belge d’occupation en Rhénanie au début de 1919.  Ramené en France pour des unités assurant la garde des prisonniers de guerre allemands, il part en Haute-Silésie au début de 1920. Dissous en 1922, il réapparait brièvement, dans des circonstances inconnues, en 1923 pour les troupes occupant la tête de pont de Kehl.

  • Dominique Reynaud, « à la rencontre d’un marcophile et d’un père », début à 80 minutes
    • Une lettre banale certainement mais avec un expéditeur et un destinataire au nom très connu des marcophiles m’a poussé à consulter la correspondance et découvrir les préoccupations d’un futur membre de l’Union marcophile en 1915.
      En résumé, je dirais lisez le contenu de vos lettres de toutes époques.

Nous avions choisi un programme moins chargé que pour la réunion précédente, favorisant les exposés plus courts. Nous remercions les orateurs d’avoir soit proposé un sujet d’exposé, soit répondu favorablement à nos suggestions. Cette formule est une réussite. Interrogé sur sa perception de nos réunions, notre nouveau membre a bien voulu nous indiquer que les exposés étaient spécialisés mais bien présentés et restaient accessibles. Il a évoqué la possibilité de réunions plus courtes et plus fréquentes. Nous serions intéressés de recueillir vos avis sur cette proposition.

En conclusion notre section a atteint un rythme de croisière avec une participation d’environ la moitié des inscrits initiaux et un noyau de fidèles, que nous remercions. Nous pensons continuer de cette manière pendant quelques séances, mais il serait intéressant de connaître les attentes non satisfaites des inscrits initiaux qui ne participent plus, ainsi que les suggestions de ceux qui participent.

Nous souhaitons porter nos prochains efforts sur la présentation de lettres demandant une discussion pour être mieux comprises, si possible. Merci de penser à ce type de propositions, sans négliger les autres!

En fin de réunion, nous avons évoqué Marcophilex. En l’absence de Patrice Schaff, nous n’avons pas pu échanger sur la réunion de l’atelier Marques d’Armées. Un rapide sondage nous a permis de constater qu’il y aura pas mal d’absents. Nous prévoyons de commencer notre prochaine visioconférence, qui devrait avoir lieu en novembre, par un compte-rendu de Marcophilex.

Bernard Jusserand et Jérôme Bourguignat

 

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1 réponse

  1. SCHAFF dit :

    Félicitations aux conférenciers

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